Deuxième événement Philo participative et illustrée en temps réel, après "Comment organiser la liberté ?", voici venir une nouvelle thématique bien de chez nous...
"La mise en place d'un collectif dit "alternatif" est-elle contrainte, paradoxalement, à la reproduction des principes de fonctionnement issus de modèles dits "classiques" ?
De « nuit debout », aux ZAD, en passant par les AMAP, les squats ou encore les associations transversales : pourquoi les vieilles marmites s'incrustent presque toujours dans les nouveaux bons plats ?
Nous parlerons ensemble de certains reflexes, au sein de collectifs, à opter parfois pour des mécanismes éculés, méprisés pour partie par les activistes, respectés par d'autres. Comment se reproduisent-ils, par paresse, par conviction, pour des raisons de compatibilité ? Venez partager avec nous, aidés de Maria (Prof de Philo) qui animera la conférence, et de Lise (illustratrice) qui nous prêtera son trait de crayon (numérique) pour synthétiser les idées, nous tirer le portrait, bref vivifier les échanges.
Pour vous préparer et naviguer dans ces concepts voici une petite liste de thématiques connexes sur lesquels vous pouvez dès à présent échauffer vos connecteurs synaptiques :
Comment combiner volontés particulières avec volonté générale et comment, en le faisant, ne pas tomber dans les "travers" du modèle déjà constitué et constitutionnalisé par ailleurs ?
Vouloir faire "autrement" est-ce une fin en soi ? qu'est-ce donc que cet "autrement" ?
Est-il possible de s'affirmer face aux institutions déjà établies si, en tant que collectif, on n'adopte pas les mêmes stratégies d'institutionnalisation de nos pratiques ?
Que voulons-nous réellement obtenir en destituant et en évitant un dit "modèle classique" de fonctionnement interne ?
Quelles libertés s'offrent légitimement à l'idée de création collective au-delà d'un cadre (pré)défini ?
De quelle nature est donc ce "cadre" et est-il nécessaire à définir ?